Tout commence grâce à l’heureuse intuition de Nerio Alessandri de Césène, qui fréquente une salle de gym locale et constate l’absence d’une machine pour renforcer les muscles dans la salle fitness.
Pour en arriver à la réalisation du premier prototype obtenu avec l’aide d’un ami charpentier et d’un vernisseur, dans le garage de sa maison au mois d’octobre 1983, le passage est rapide.
C’est ainsi que naît Technogym, la « wellness company », société du bien-être, entreprise numéro un dans le monde pour la production de machines pour salles de gym et pour la rééducation médicale.
Aujourd’hui Technogym vante 1 400 collaborateurs directs (dont 450 à l’étranger), 12 filiales en Europe, Amérique et Asie et 85 % de sa production est exportée dans plus de 100 pays. Plus de 35.000 centres Wellness dans le monde et environ 20.000 habitations privées en Italie sont dotés de machines provenant de l’entreprise romagnole, avec lesquels se sont même entraînés Michael Schumacher, ainsi que l’équipe nationale italienne pour sa préparation aux championnats mondiaux d’Allemagne 2006.
Une curiosité : si l’on cherche à donner un sens au terme anglais « wellness », on se rend compte immédiatement qu’il n’en a pas, car il n’existe pas. Ce mot, loin d’être anglo-saxon, a été inventé il y a une dizaine d’années par les collaborateurs de Technogym pour définir le marché vers lequel l’entreprise était en train de s’orienter.
Aujourd’hui « Wellness » est une marque enregistrée Technogym qui a pris un sens d’usage courant, entendu fondamentalement comme « bien-être ». La revue américaine « Fortune » a classé Technogym parmi les 10 entreprises « Great Place to Work » d’Europe.
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